Préambule
Je n’ai jamais été vraiment doué pour la musique. Mais celle-ci m’a toujours passionné. Ma
cousine a bien tenté de me donner des cours de piano pendant un an, mais je n’étais pas
vraiment doué ou plutôt persévérent. Je me souviens avoir bûché péniblement sur une sonate de
Bach, sans jamais pouvoir vraiment en voir la fin. J’ai passé une adolescence extraordinaire, à
une époque où la musique contemporaine était en pleine effervescence. Le rock, progressif en
particulier, a vu le jour avec des groupes aujourd’hui consacrés, comme Genesis, Pink Floyd, les
Moody Blues, Jethro Tull, Led Zeppelin, Caravan, Le Orme, the Who, the Doors et j’en passe.
J’ai adoré tout ces groupes émergeants. À la fin du secondaire, un copain de l’époque (Alain
Pelletier) et moi, passionnés de musique rock, avions une petite disco mobile à Charlesbourg au
nord de Québec et nous avions des contrats les week-ends pour des soirées étudiantes, une sorte
de mini entreprise non déclarée. Nous avions un budget très modeste, voire inexistant et avions
fabriqué nous-mêmes les immenses caisses de son en contreplaqué... Autant dire que la qualité
du son était discutable. Mais pour ces soirées de jeunes, ça ne changeait pas grand chose.
Aujourd’hui, mes goûts pour la musique se sont diversifiés. Mon opéra préféré est la Tosca de
Pucini que j’ai vu la 1ère fois à Paris, puis à Montéral et récemment j’ai assisté à la première
du Sydney Opera House à l’opera de Sydney en Australie. J’aime bien à peu près tous les genre
de musique,mais je demeure un fan de mes vieux groupes rock de ma jeunesse, en particulier
Genesis et les Moody Blues.
Saxophone alto
Dans les années 90s, je me suis initié au saxophone
alto. J’ai suivi des cours le soir pendant 4 ans d’abord
avec un professeur prive, ensuite à l’école de musique
de l’Université Laval. Un jour, j’ai regardé le film de
Clint Eastwood sur la vie de Charlie Parker, dit le
“Bird”. Ce film m’a bouleversé, en particulier le début
du film où l’on peut voir Parker encore enfant s’initier
par lui-même à cet instrument et les sons extraordinaires qu’il
pouvait en sortir. J’ai eu comme un coup de foudre pour cet
instrument. Malheureusement, il s’agit d’un instrument à vent qui
exige une bonne cage thoracique et qui
demande aussi beaucoup de pratique.
Comme je faisais beaucoup de bronchite
à
l’époque et que j’avait tendance à faire de l’athsme, pratiquer
régulièrement devenais parfois pénible. J’ai donc abandonné de
jouer (pour l’instant), car au bout du compte, je devais faire des
choix. Avec le boulot, la peinture et les obligations familiales, je
ne trouvais plus le temps de poursuivre davantage mes pratiques
de saxophone. J’ai cessé de jouer dès mon arrivée à Sherbrooke,
trop occupé que j’étais par le boulot. Je me dis qu’un jour, lorsque
la retraite viendra et si la santé me le permet, je me remettrai au
saxo avec joie. Mais je ne regrette rien, cette expérience musicale
m’a permis d’apprécier toute la finesse, la subtilité et la
complexité de cet instrument, ainsi que la beauté du jazz et du blues. Parlant de blues, j’adore
les films cultes “The Blues Brothers “ qui m’ont particulièrement marqué et pour ainsi dire
initié au blues.
Harmonica
Quand j’étais adolescent, je jouais de l’harmonica ici et là, en particulier sur la route durant
mes voyages. J’aimais chanter aussi, mais la timidité me freinait énormément à l’époque.