Music
© Tout Droit Réservé, Copyright Denis Gingras 2016
Denis Gingras

Préambule

Je n’ai jamais été vraiment doué pour la musique.  Mais celle-ci m’a toujours passionné. Ma

cousine a bien tenté de me donner des cours de piano pendant un an, mais je n’étais pas

vraiment doué ou plutôt persévérent. Je me souviens avoir bûché péniblement sur une sonate de

Bach, sans jamais pouvoir vraiment en voir la fin. J’ai passé une adolescence extraordinaire, à

une époque où la musique contemporaine était en pleine effervescence. Le rock, progressif en

particulier, a vu le jour avec des groupes aujourd’hui consacrés, comme Genesis, Pink Floyd, les

Moody Blues, Jethro Tull, Led Zeppelin, Caravan, Le Orme, the Who, the Doors et j’en passe. 

J’ai adoré tout ces groupes émergeants. À la fin du secondaire, un copain de l’époque (Alain

Pelletier) et moi, passionnés de musique rock, avions une petite disco mobile à Charlesbourg au

nord de Québec et nous avions des contrats les week-ends pour des soirées étudiantes, une sorte

de mini entreprise non déclarée. Nous avions un budget très modeste, voire inexistant et avions

fabriqué nous-mêmes les immenses caisses de son en contreplaqué... Autant dire que la qualité

du son était discutable. Mais pour ces soirées de jeunes, ça ne changeait pas grand chose.

Aujourd’hui, mes goûts pour la musique se sont diversifiés. Mon opéra préféré est la Tosca de

Pucini que j’ai vu la 1ère fois à Paris, puis à Montéral et récemment j’ai assisté à la première

du Sydney Opera House à l’opera de Sydney en Australie. J’aime bien à peu près tous les genre

de musique,mais je demeure un fan de mes vieux groupes rock de ma jeunesse, en particulier

Genesis et les Moody Blues.

Saxophone alto

Dans les années 90s, je me suis initié au saxophone

alto.  J’ai suivi des cours le soir pendant 4 ans d’abord

avec un professeur prive, ensuite à l’école de musique

de l’Université Laval. Un jour, j’ai regardé le film de

Clint Eastwood sur la vie de Charlie Parker, dit le

“Bird”. Ce film m’a bouleversé, en particulier le début

du film où l’on peut voir Parker encore enfant s’initier

par lui-même à cet instrument et les sons extraordinaires qu’il

pouvait en sortir. J’ai eu comme un coup de foudre pour cet

instrument.  Malheureusement, il s’agit d’un instrument à vent qui

exige une bonne cage thoracique et qui

demande aussi beaucoup de pratique.

Comme je faisais beaucoup de bronchite

à

l’époque et que j’avait tendance à faire de l’athsme, pratiquer

régulièrement devenais parfois pénible.  J’ai donc abandonné de

jouer (pour l’instant), car au bout du compte, je devais faire des

choix. Avec le boulot, la peinture et les obligations familiales, je

ne trouvais plus le temps de poursuivre davantage mes pratiques

de saxophone. J’ai cessé de jouer dès mon arrivée à Sherbrooke,

trop occupé que j’étais par le boulot. Je me dis qu’un jour, lorsque

la retraite viendra et si la santé me le permet, je me remettrai au

saxo avec joie.  Mais je ne regrette rien, cette expérience musicale

m’a permis d’apprécier toute la finesse, la subtilité et la

complexité de cet instrument, ainsi que la beauté du jazz et du blues.  Parlant de blues, j’adore

les films cultes “The Blues Brothers “ qui m’ont particulièrement marqué et pour ainsi dire

initié au blues.

Harmonica

Quand j’étais adolescent, je jouais de l’harmonica ici et là, en particulier sur la route durant

mes voyages. J’aimais chanter aussi, mais la timidité me freinait énormément à l’époque.

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